Grâce à Chloé, notre toute nouvelle correspondante iséroise, hors de question de ne rien faire notamment en cette période de fêtes de fin d’année !
Direction donc le Biocoop de St Egrève pour sensibiliser les clients au bien-être animal et aux conditions de vie des dindes.
Que du bonus pour cette opération: face à un public pour la plupart déjà convaincu de la nécessité d’agir, les signatures et les promesses d’engagement ou de dons tombent.
Une belle petite action qui en appelle d’autre!
Merci à Chloé et sa toute nouvelle recrue: Camille.
Un très grand merci également à toute l’équipe du Biocoop de Saint Egreve pour la qualité de leur accueil et l’engagement de leurs salariés pour la cause animale. Nous espérons vivement pouvoir poursuivre nos échanges dans le futur!
Malgré le froid nos bénévoles dijonnais Michel, Annie et Etienne n’ont pas démérité vendredi 16 décembre.
L’objectif était simple: convaincre un maximum de passants d’abandonner l’élevage intensif de dindes et faire signer notre pétition
Le tractage n’est jamais un exercice facile et pourtant la réception du public fut plutôt bonne, preuve que les mentalités changent.
Notre équipe a également pu faire de belles rencontres que ce soit avec des personnes déjà convaincues de la nécessité d’agir ou bien d'(anciennes) étudiantes en école d’ingénieurs agronomes.
Encore un grand merci à tous et à très bientôt pour de nouvelles actions en Bourgogne!
L’équipe de Welfarm a monté son stand au pied de la Colonne Merten pour ce troisième rendez-vous de #VieDeDinde.
Camille, Marion et Gwendoline étaient accompagnées de Jean-Michel pour sensibiliser les Messins et les touristes de passage, venus préparer Noël, à la vie des dindes. Un bon prétexte pour parler de ces petites volaille en mettant en avant les traditions de fin d’année. Un public intéressé et souriant, qui n’a pas manqué de poser des questions sur l’élevage mais aussi sur nos autres missions.
L’équipe a reçu pendant cette animation la visite du Républicain Lorrain et de France 3 Lorraine et nous avons eu le droit à un reportage le soir même pendant l’édition locale de Metz.
Le tour de France de #VieDeDinde continue pour ce deuxième rendez-vous, nous étions à Lyon, capitale de la gastronomie. Une occasion pour WELFARM de parler de l’élevage de Dindes en France.
Nous avons pris place devant la Gare Part-Dieu, endroit très fréquenté surtout en ce dernier jour de la fête des Lumières, pour notre opération tractage et pétition. Chloé, notre correspondante de l’Isère est venue pour occasion de Grenoble, accompagnée de Brigitte et Aline nos bénévoles lyonnaises, nous avons commencé notre sensibilisation à 14h00.
Première surprise, le public rencontré ne s’intéresse pas vraiment au sort réservé aux dindes. Mais la motivation de l’équipe n’a pas faibli bien au contraire puisque une deuxième surprise nous redonne le sourire, l’arrivée de renfort inattendu : Anne-Marie, Emmanuelle, Rosemarie et Xavier sont venus de leur propre initiative pour nous aider. Une aide, plus que bienvenue, au vu du nombre de personnes croisées. Les signatures s’enchaînent pour approcher la centaine et 400 tracts sont distribués, bien sûr nous rencontrons des personnes moins sensibles à cette cause mais à l’inverse certaines personnes sont étonnées d’apprendre que les dindes, deuxième volaille consommée en France, sont élevées de cette façon.
Clara, notre correspondante WELFARM en Savoie et son équipe de bénévoles ont bravé le froid le jeudi 1er décembre et le vendredi 2 décembre afin de sensibiliser les consommateurs aux conditions d’élevage des oies et des canards destinés à produire du foie gras.
Présents sur le marché biologique de la place du palais de justice et dans le marché des halles de Chambéry, les consommateurs ont pu recevoir des informations sur le foie gras, si apprécié durant les fêtes.
Les Chambériens ont de manière générale bien réagi à cette intervention et nos bénévoles ont pu distribuer tous les tracts qu’ils avaient concernant ce sujet.
L’équipe a eu la visite du journal L’Est Républicain qui a mis en avant l’action.
WELFARM remercie toute l’équipe bénévole de Savoie pour cette initiative !
Ce mercredi 7 décembre, l’équipe Campagnes et Plaidoyers s’est installé au Biocoop Le goupil vert de Nancy pour sensibiliser les clients à la consommation de viande de Dinde.
Pauline, Marion et Gwendoline ont inauguré le « tour de France » de la campagne #VieDeDinde grâce à l’accueil de Didier, gérant du Biocoop de Nancy et de son équipe. Un accueil chaleureux et sympathique pour entamer cette campagne sur le terrain. Le public rencontré avait déjà une certaine sensibilité à la souffrance animale, mais comme la majorité des Français, présentaient une méconnaissance des conditions de vie de ces animaux.
En présentant, le guide du consomm’acteur « Comment sont élevées les Dindes? », en prenant le temps d’expliquer l’absence de réglementation qui autorise toutes les dérives, le choix des souches lourdes, les mutilations douloureuses, les personnes présentes ont adhéré à notre message et signé la pétition pour demander une réglementation spécifique. Plusieurs d’entre eux, on émit le souhait de réaliser un partenariat avec nous pour continuer à relayer nos messages via leur propre association.
Notre bénévole haut savoyarde Cléo Jacquart a eu une idée: et si les menus des cantines des établissements de sa ville, des hôpitaux ou des maisons de retraites faisaient la part belle au bien-être animal?
Mais encore faut-il que les acheteurs et les décideurs de la commande publique accèptent le deal. Pour leur forcer un peu la main, notre bénévole, soutenue par l’association WELFARM lance une pétition à l’attention des habitants de l’agglomération de Cruseilles afin qu’ils soutiennent la proposition d’inclure plus de BEA dans les menus de la restauration collective (oeufs plein air, porc sur paille, fromage confectionné avec du lait provenant d’animaux ayant paturé etc.)
Sous l’égide de notre correspondante locale Patricia Fourrichon, nos 6 bénévoles n’ont pas démérités samedi 1er décembre.
Objectif? Sensibiliser un maximum d’annecéens à la cruauté du gavage.
La méthode? Quadrier par équipes le marché d’Annecy afin de toucher un très large public.
La résultat? Plus que positif: en un temps records l’intégralité des tracts a été distribué et la réception du public fut jugée de très satisfaisante, preuve que les choses bougent!
Avec un grand merci aux bénévoles et au plaisir de renouveler ce type d’action très prochainement!
Isabelle Deroche , 40 ans, a travaillé en tout début de carrière pendant 4 ans en tant qu’agent de production dans l’industrie agroalimentaire. Conditionnement / emballage, préparation des plats cuisinés, désossage, elle a occupé tous les postes d’un abattoir de volailles et canards situé dans les Deux Sèvres
Pour Welfarm, elle a accepté de revenir sur cette période de sa vie
On voit la résignation et la peur dans leurs yeux
« Et oui, j’ai tué. Je dis bien tué… Je n’avais pas la maturité, il fallait travailler, rembourser des emprunts… La prise de conscience s’est faite lors d’un remplacement à l’abattage. Certaines volailles avaient les ailes cassées, d’autres étaient déjà mortes. On voyait la résignation et la peur dans leurs yeux. Cette cruauté m’a choqué. Je me suis demandé pourquoi je faisais cela, dans quel but, quel sens je pouvais y donner. Quelle est la différence entre un chat, un chien et un cochon ? L’animal est réduit à une simple marchandise. Les êtres sensibles, que ce soient les enfants ou les animaux, devraient être protégés. Je souhaiterais que les personnes prennent conscience de ce qu’elles mangent ».
Ne pas les juger
« Les personnes qui travaillent dans ces abattoirs sont conditionnées. Elles sont dans un système où on ne leur demande pas de réfléchir, juste d’exécuter. Il ne faut pas les juger. Elles sont exploitées, pour moi, c’est de l’esclavage. Ce n’est pas un métier. Je trouve regrettable que quinze ans après la situation n’ait pas évoluée, c’est toujours une grosse machine à tuer ».
Me reconstruire
« Il y a eu tout un cheminement. Il m’a fallu me reconstruire. Aujourd’hui, je m’investis dans des causes nobles et vertueuses. Je suis devenue adhérente ponctuelle de la PMAF, puis régulière. J’ai également changé mon alimentation petit à petit. Cela fait maintenant seize ans que je suis végétarienne. Manger de la viande n’est pas une obligation. Les changements se feront par l’éducation des enfants. « .
Isabelle Deroche, bénévole et adhérente de Welfarm
Issue du milieu agricole, Charlotte Chauvigné a travaillé, il y a 5 ans, le temps d’une saison, dans une petite structure qui exploitait un élevage industriel de lapins et de vaches charolaises. Nettoyage des cages après le départ pour l’insémination artificielle, nourrissage aux granulés, sélection des animaux … La jeune femme fait le point sur cette expérience qui ne l’a pas laissée indifférente…
Dans des sacs poubelles
« Ce qui m’a le plus choqué, c’est le fait de tuer des lapereaux. Les plus petits, jugés trop faibles, étaient jetés dans des sacs poubelles. Ils s’asphyxiaient, mettaient du temps pour mourir.Mon frère avait un lapin nain, je faisais le parallèle…Puis les jeunes mâles partaient à l’abattoir et les jeunes femelles restaient dans de toutes petites cages. Les lapines étaient sur du grillage, sans aucune interaction avec les autres. »
Avec le recul…
« C’est en mettant un pied dans le système industriel que l’on se rend compte de ce qu’il se passe, de l’horreur de ce métier. Pour moi, il faudrait que l’élevage industriel s’arrête. Il faudrait changer les lois pour que les consciences évoluent. Après cette expérience, j’ai voulu arrêter de travailler dans le milieu agricole, je suis devenue libraire ».
Charlotte Chauvigné, 25 ans, réside dans la région nantaise